Copy
View this email in your browser
Quel plaisir de se retourner sur une année aussi féconde, pour mieux se projeter dans la suivante. Nous savons les enjeux immenses, environnementaux, sociaux, mais nous voyons aussi, malgré les évidents verrous, se déployer dans les faits la transition écologique à laquelle nous œuvrons collectivement. Il y a beaucoup d'humanité dans ce dossier, et beaucoup d'énergies sincères qui ont décidé de ne plus avoir peur, et d'avancer résolument. Nous sommes à vos côtés !

Parmi les scientifiques, les citoyens, les associations, et au cœur des entreprises, les lignes bougent. La montée en puissance de la RSE, les signaux envoyés par les jeunes recrues au sein des organisations, la demande de transparence toujours plus grande de la part des citoyens, tout cela contribue à créer une nouvelle donne. Nombreux sont celles et ceux qui, comme vous et nous, ont envie de prendre soin de notre agriculture et de notre alimentation, avec une attention particulière sur un point qui nous est cher : valoriser les efforts accomplis par les producteurs, souvent complètement invisibilisés dans les produits en linéaires.


Quel bilan pour le Planet-score à fin 2023 ? Notre étiquette est devenue le dispositif le plus utilisé et le plus déployé en France et en Europe. 300 entreprises, grandes et petites, de la production à la distribution en passant par la restauration, dans 12 pays, évaluent désormais leurs produits alimentaires avec cet outil exigeant. 80 d'entre elles l'affichent d'ores et déjà sur les emballages, et plus de 150 communiquent en digital. Surtout, quasiment toutes ont engagé des démarches sur les axes identifiés comme améliorables, et travaillent avec leurs filières et sur leurs référentiels qualité. Le Planet-score a été démocratisé depuis cet été grâce à son intégration sur l'application mobile gratuite d'UFC Que Choisir, qui le rend visible sur plus 135.000 produits alimentaires. MediaPerformance en assure la mise en lumière dans plus de 300 super- et hypermarchés (près de 20 millions de vues sur le 2ème semestre !). Toutes les études consommateurs réalisées montrent des taux de confiance très élevés, en général au-delà de 85%, pour une étiquette sans détour immédiatement identifiée comme tiers de confiance indépendant. L'Eco-score n'est quasiment plus utilisé aujourd'hui, après son retrait par Carrefour France en mars, puis par LIDL et Carrefour Belgique en juillet, et LIDL Allemagne avant cela. S'il a eu le grand mérite de contribuer à mettre le sujet à l'agenda, depuis plus d'un an notre étiquette a su convaincre par sa transparence plus complète, sa capacité à donner de la nuance et de la différenciation, et sa pertinence en éco-conception. Pour l'agroalimentaire, au niveau européen, le Planet-score est aujourd'hui la seule étiquette qui lutte sincèrement et sans tabou contre le greenwashing, et qui porte une vision alignée avec les enjeux de circularité, de résilience et de relocalisation. En cohérence avec les lois Economie Circulaire puis Résilience & Climat qui ont lancé cette belle démarche réglementaire française. En cohérence également avec les enjeux récemment affichés par la Planification Ecologique pour notre secteur (réduction forte des intrants de synthèse, arrêt de la déforestation importée, baisse des cheptels vers le "moins mais mieux"...).

Au-delà du déploiement concret, dont vous lirez de nombreux exemples en 2ème partie de cette infolettre, nous travaillons actuellement sur l'articulation et la complémentarité au sein du dispositif gouvernemental. Comme à notre habitude, nous vous donnons tous les détails pour comprendre le contexte réglementaire et scientifique.

Bonne lecture !
LinkedIn
En savoir plus sur le Planet-Score

Du côté des pouvoirs publics

Directive européenne Green Claims : un texte qui fait sens

Dans le prolongement de notre conférence de presse à l'Assemblée Nationale le 22 juin 2023, qui avait permis de clarifier un grand nombre de points, nous avons continué à travailler avec les pouvoirs publics sur le sujet de la complémentarité et de l'articulation entre le "score gouvernemental trans-sectoriel" et notre dispositif indépendant spécialiste de l'agroalimentaire, en cohérence avec le vœu exprimé officiellement et de manière trans-partisane par les parlementaires à l'issue de cette conférence.

Pour mémoire, le projet de directive Green Claims rendu public par la Commission Européenne le 22 mars dernier, a acté l'impossibilité d'imposer une méthode de référence unique, en raison notamment des multiples angles morts de la méthode ACV ("PEF" en anglais) en particulier pour l'agriculture, la pêche et le textile. Ce texte européen calibre également les conditions à respecter par les méthodes indépendantes pour exercer sur le marché européen. Le Planet-score et ses partenaires sont très heureux de ce texte, qui répond avec humilité et bon sens aux demandes formulées par les acteurs de la transition écologique depuis plus de deux ans. C'est un signal fort dans le sens de la coopération, de la pluralité, de la stimulation de l'expertise au service de l'intérêt général. Le texte acte également la nécessité d'adapter les référentiels aux enjeux clés de chaque secteur.

Vous retrouverez ici les verbatims essentiels de la Commission Européenne lors de la conférence de presse du 22 mars dernier, dont voici les extraits phares :
« La possibilité d’utiliser une méthode standard pour étayer les allégations environnementales n’a pas été retenue. Imposer une méthode unique telle que l’empreinte environnementale [ACV] comme méthode standard de justification pour toutes les allégations environnementales ne serait pas approprié. [...] Les allégations sont très variées. Une méthode unique ne serait pas adéquate », a déclaré le Commissaire Européen à l'Environnement en conférence de presse. En préambule de sa proposition, l’exécutif détaille les 'leçons tirées' qui l’ont conduit à revenir sur ses intentions initiales et à reconnaître les limites de la méthode qu’il a passé plus de dix ans à développer. Le constat est clair : le PEF, qui vise à quantifier et à afficher l’impact environnemental, « ne couvre pas encore toutes les catégories d’impact pour tous les produits et peut ainsi donner une image incomplète de la crédibilité environnementale d’un produit ».

 "Nous avons décidé de ne pas exiger une méthode unique pour étayer toutes les allégations environnementales, mais plutôt de définir des critères ».
La Commission liste donc des critères à remplir pour s’assurer que les méthodologies utilisées pour refléter la valeur environnementale des produits seront suffisamment robustes et fiables. Voici en synthèse les dispositions listées dans l'article 8 de la Directive :
  • Le système a été élaboré par des experts (pour répondre à des enjeux scientifiquement renseignés) et en consultant les parties prenantes (qui devront en assurer la pertinence sociétale).
  • Le système apporte une valeur ajoutée en termes d’ambition environnementale par rapport aux dispositifs existants de l’UE et aux systèmes nationaux ou régionaux. La valeur ajoutée est aussi « l’aptitude à favoriser la transition écologique des PME ».
  • Les conditions de participation sont proportionnelles à la taille des entreprises pour ne pas exclure les TPE-PME
  • Les objectifs du système et les procédures de contrôle sont transparents
  • Les organes de décision et la propriété du système d’évaluation sont transparents
Nous sommes heureux et fiers que le Planet-score réponde d'emblée à tous ces critères !
 

Nombreux échanges pour calibrer la complémentarité

Dans ce contexte, nous avons poursuivi le travail engagé avec avec les pouvoirs publics sur le sujet de la complémentarité et de l'articulation entre le "score gouvernemental" et notre dispositif indépendant. L'objectif est d'assurer la réussite du dispositif global d'information environnementale sur les produits agroalimentaires. Ces RdV ont souvent eu lieu en présence de nos collègues du secteur textile (Clear fashion et collectif Xtex), qui sont dans la même dynamique d'articulation. De multiples RdV techniques ont eu lieu ces derniers mois avec les services du Ministère de la Transition Ecologique, ainsi que des rencontres sur les enjeux et les modalités de coopération, avec Mariana Caillaud, conseillère auprès de Christophe Béchu, avec le Secrétariat Général à la Planification Ecologique, avec Bercy, avec Matignon. Ce que nous en retenons : écoute et confiance dans les experts de terrain, et souhait partagé de travailler en synergie pour conforter et amplifier les dynamiques positives déjà à l'œuvre. Les RdV se poursuivent en ce début d'année, pour réunir les conditions du succès du dispositif général d'information environnementale pour les deux premiers secteurs concernés (l'agroalimentaire et le textile). 

Ci-dessous, une synthèse met en perspective la complémentarité entre le Planet-score (qui établit l'indispensable différenciation en intra-catégories spécifiquement pour le secteur agroalimentaire) et le score gouvernemental trans-sectoriel, destiné à fournir de grands repères dans les actes de consommation, tous secteurs confondus.


 

Du côté de la science

L'automne a été dense en publications, rapports et expertises. En voici une synthèse.

Publication du rapport du CESIAe (Comité d'Expertise Scientifique Interdisciplinaire sur l'Affichage Environnemental)

Le Ministère de la Transition Ecologique a accédé en début d'année à une importante requête de la société civile portée par UFC Que Choisir et plusieurs ONG. Cinq experts de la recherche publique instruisent désormais le sujet afin de fournir un éclairage scientifique sur les travaux de l'affichage environnemental. Ils sont issus de disciplines complémentaires à celles du conseil scientifique de l'expérimentation. Il s'agit notamment d'écologues, d'agronomes, de sociologues et de géographes spécialisés dans les interactions et impacts des systèmes de production sur les écosystèmes et sur les territoires.

Ce groupe d'experts a publié un rapport le 30 novembre, que nous avons rendu disponible sur notre site internet. Le CESIAe en a fait une synthèse, accessible ici. Une tribune a été publiée dans Le Monde le 22 décembre, elle est accessible ici (article intégral ici). 

🔍 Quelques extraits :


« Notre collectif de recherche […] a constaté que les défauts de cette méthodologie [Ecobalyse] sont susceptibles d’être exploités pour écoblanchir de nombreux produits alimentaires pourtant nocifs pour l’environnement, ce qui serait un comble au regard des objectifs fixés par la loi. Le score Ecobalyse risque alors de se transformer en « agri-bashing » à l’encontre de certains systèmes vertueux, notamment l’élevage extensif et les productions agroécologiques. 

Pour assurer le succès de l’affichage environnemental, il nous paraît indispensable […] de faire évoluer la méthode de calcul gouvernementale intersectorielle (pour gagner en cohérence concernant l’agriculture et le textile) et de travailler à la reconnaissance des méthodologies spécifiques développées par les experts d’un secteur donné (comme Planet-score pour l’agriculture et Clear Fashion pour le textile).
Ces méthodologies spécifiques et indépendantes sont déjà déployées et reconnues efficaces sur le terrain pour guider les consommateurs et favoriser l’écoconception. Cette synergie avec les dynamiques existantes sera nécessairement féconde pour accélérer collectivement la transparence et l’amélioration des pratiques des entreprises, objectif central de la loi Climat et Résilience. " 
L'un des points majeurs mentionnés par ces scientifiques est également celui de la nécessaire définition d'un cap : quelle vision pour les productions agricoles, pour les territoires, pour les producteurs et les consommateurs, pour les régimes alimentaires. L'affichage environnemental n'est en effet qu'une manière d'ordonnancer les produits selon leur conformité plus ou moins grande avec le scenario agricole et alimentaire visé. Cette question du cap est également régulièrement évoquée par les scientifiques et les associations, ainsi que dans le rapport publié en octobre par le CGAAER (voir ci-dessous).
 

Rapport du CGAAER
sur l'accompagnement du consommateur vers une alimentation saine et durable 

Ce rapport fait un tour d'horizon sur divers points importants à la fois pour l'étiquetage environnemental, et pour l'étiquetage nutrition-santé. En voici les principaux :

"La mission considère qu’il aurait été préférable de fixer le cap des transitions alimentaires et agroécologiques avant d’engager les travaux sur l’affichage environnemental. En effet, comme cela est indiqué au point 3.1.1., les scores ne sont que des outils au service de l’atteinte des objectifs fixés par les politiques publiques. Elle suggère que la publication prochaine de la SNANC permette un examen des travaux conduits sur les scores alimentaires afin de s’assurer de leur cohérence avec les objectifs de politiques publiques définis par la SNANC." (page 25)

"S’agissant de l’affichage environnemental, la mission considère que son caractère obligatoire à l’échelle nationale n’est pas compatible avec les exigences générales de libre circulation des marchandises au sein du marché intérieur européen."  (page 22)

"La mission considère que le Nutri-Score doit évoluer pour prendre en compte les préoccupations exprimées par un grand nombre de personnes auditionnées (additifs, ultra-transformation). Sans sous-estimer les difficultés de prise en compte de critères additionnels à la déclaration nutritionnelle, elle considère que le Nutri-Score devrait, aussi rapidement que possible, intégrer l’ensemble des dimensions d’une alimentation saine : la composition nutritionnelle, les enjeux de transformation/formulation et les risques de multi-expositions aux produits chimiques. (page 24)

Biodiversité en milieu agricole : la science avance

Vous le savez sans doute, le Planet-score utilise une méthode d'évaluation de la biodiversité à la parcelle conçue avec l'INRAe et l'ITAB, BioSyScan. La note méthodologique correspondante a été rendue publique cet automne, en attente de la publication de l'article correspondant.

Elle est accessible sur le lien ci-contre, pour les cultures annuelles. Les autres filières ont été développées également, la note correspondante sera rendue publique quand l'article sera suffisamment proche de la parution.

Découvrez un peu plus bas, dans les travaux menés avec Pour Une Agriculture du Vivant, le caractère concret, opérationnel et cohérent de cette méthode.

Une autre méthode pressentie finalement écartée : BVI-simplifié

Suite à une consultation réalisée auprès des Instituts Techniques, de l'OFB et des ONG en septembre-octobre sur une proposition de l'Ademe d'utiliser une méthode Biodiversité nommée "BVI-simplifié de Lindner", les retours ont été très mitigés voire clairement défavorables.

Après avoir pris avis auprès d'une pluralité d'experts, l'ITAB a émis un avis défavorable qui a été mis  disposition publiquement. Vous pouvez en prendre connaissance en détail en cliquant sur le lien à droite. Ces exemples illustrent à quel point des outils inadaptés peuvent être dangereux pour la transition écologique.

Voici un extrait de la conclusion de cette analyse:

"La vision à porter collectivement, scientifiquement, de la « préservation de la biodiversité », est-elle réellement de montrer, via des choix de valeurs retranscrits dans des modèles mathématiques [tels que BVI], que les meilleures viandes pour la biodiversité sont les poulets industriels importés comparés aux poulets plein air français, ou aux viandes ruminantes herbagères ? Que les cochons élevés en bâtiments de 20 étages en Chine sont meilleurs pour la biodiversité que les porcs sur paille français ? Que les meilleures tomates pour la biodiversité sont celles issues des serres froides du Sud de l’Espagne par rapport aux tomates plein champ Bio de Marmande ? Que la meilleure moutarde vient du Canada en système OGM et non de Dijon en agroécologie ? Et que nos systèmes herbagers et nos AOP sont définitivement « moins bons pour la biodiversité » que des systèmes de production viande et fromages très intensifs ?

En synthèse : vouloir étayer des trajectoires d’amélioration de la biodiversité sur la méthode BVI-simplifié nous semble dangereux et inadapté. D’autres approches sont possibles, et déjà opérationnelles, ce qui invalide l’option de devoir faire « un choix de méthode par défaut d’autres possibilités »."
Le rapport publié fin novembre par le CESIAe (cf. ci-dessus) fait état de constats similaires sur la gestion de l'évaluation de la biodiversité à la parcelle. Cet avis scientifique est fondé sur l'expertise d'écologues.  En voici un extrait, dans la section consacrée à l'analyse des indicateurs de biodiversité dans l’affichage environnemental (pages 25-26) :
L'approche BVI mêle plusieurs biais qui paraissent rédhibitoires :  
• Une méconnaissance profonde de l’état de l’art des recherches liant la biodiversité au fonctionnement des écosystèmes naturels et pilotés par les humains. En conséquence, Lindner et al. (2019) n’envisage la biodiversité que selon l’angle de la conservation et pas du fonctionnement des systèmes écologiques, en contradiction avec l’expertise scientifique développée par l’IPBES (Díaz et al., 2019).  
• Une méconnaissance profonde de la nécessité d’appréhender la biodiversité à trois échelles géographiques. En conséquence, l’approche développée par Lindner et al. (2019) est totalement coupée des connaissances acquises et des publications scientifiques en écologie des paysages.  
• Les relations entre les niveaux d’hémérobie et les facteurs influençant la biodiversité sont flous (cf. la relation entre la taille des parcelles et la valeur d’hémérobie dans Lindner et al. (2019)) en comparaison au même critère de taille des parcelles et de la biodiversité chez Tscharntke et al. (2021).  
• Enfin, les forêts ne sont pas nécessairement plus riches que les prairies : tout dépend des espèces analysées.  

BioSyScan est par contre adossé au champ de l’écologie du paysage dont il maîtrise bien la bibliographie. De plus, BioSyScan tient compte de l’approche pluri-échelle de la mesure de la biodiversité en s’intéressant aux espèces mobiles et immobiles. Il tient également compte de critères tels que le pourcentage d’habitats semi-naturels, la taille des parcelles ou la longueur de la rotation. Cette démarche est correcte dans sa conception qui s’appuie sur une bibliographie de qualité et à jour des connaissances scientifiques. "
Nous avons également le plaisir de discuter régulièrement avec la Commission Européenne, sur les enjeux méthodologiques, sur le déploiement du Planet-score, sur les métriques Biodiversité... Des échanges toujours très riches, avec des experts à l'écoute des critiques et des propositions pour faire avancer la transition écologique. A suivre !

DU COTE DU CONCRET

Convergence des outils : transition agroécologique des filières, transparence consommateurs

Nous avons mené des travaux en 2023 avec Pour Une Agriculture du Vivant afin d'étudier les convergences entre les outils utilisés pour accompagner les filières et les producteurs sur le chemin de la transition écologique (Indice de Régénération) et l'information environnementale offerte aux consommateurs par le Planet-score. Les données pilotées avec les producteurs font l'objet de contrôles par Bureau Veritas.

Le résultat est positif, aussi bien sur les filières des cultures annuelles que sur l'élevage bovin. Une synthèse en a été faite lors d'un webinaire de restitution fin novembre, qui a été rendu public. Vous trouverez la synthèse, la présentation et le replay dans le lien accessible ci-dessus. Le travail se poursuit sur les autres filières en 2024 !

Voici un extrait des constats de Pour Une Agriculture du Vivant à l'issue de ce travail :
📊  QUELS SONT LES RÉSULTATS ?
L’étude a démontré une très bonne corrélation entre le score Indice de Régénération et le Planet-Score, et ce sur toutes les matières premières étudiées. Ce résultat ouvre la voie à un double usage possible pour les filières engagées dans la transition:
👉  La valorisation des filières agroécologiques déjà existantes
👉  La simulation de trajectoires de progrès agroécologiques pour aider l’entreprise à prioriser les matières premières stratégiques et embarquer ses filières pour améliorer le Planet-Score® de ses produits.
Le lien entre Indice de Régénération et le Planet-Score® est donc le chaînon manquant pour valoriser la transition agroécologique des filières, année après année, auprès des consommateurs ! 
"
Et ceux des équipes du Planet-score :
" Dans les deux cas (l'IR à l'amont, le Planet-score à l'aval), les trajectoires de progrès déjà engagées, mais aussi ce qui reste à accomplir, devient visible et actionnable. Et sans stratégie d'évitement, qui consisterait à ne regarder qu'un petit bout de la lorgnette (le carbone seulement, par exemple). Ferti, phytos, diversité des assolements, couverture des sols, haies, ... : pas de tabou, tout est dans le référentiel.
Bravo Pour une Agriculture du Vivant de braver les idées reçues sur la faisabilité d'accompagner une transition sincère et systémique des pratiques, dans la nuance et la bienveillance. Bien sûr, aucun système de production n'est parfait, et certains sont plus aboutis que d'autres sur les enjeux environnementaux, ce que montrent bien les illustrations du webinaire.
Nous partageons également cette ambition commune de faire revenir de la valeur vers les producteurs. C'est une nécessité, la transition écologique de l'agroalimentaire ne se fera pas sans ou contre les producteurs. "
De la même manière, dans le cadre d'autres travaux, nous avons pu valider la pertinence des données collectées en élevage dans les outils Cap2ER. Ainsi que dans les données, également collectées et validées par des bureaux de contrôle, dans le cadre des productions HVE par exemple. Les référentiels et cahiers de charge privés peuvent également être mobilisés, s'ils font l'objet de contrôles par tiers indépendant. Le Planet-score ne repose pas sur des "bonus" arbitraires pour des labels, mais sur une analyse aussi détaillée que possible des engagements contrôlés réellement mis en oeuvre par les opérateurs, de l'amont à l'aval. 

Dans notre prochaine newsletter, vous verrez ainsi comment des filières légumières, des organisations de producteurs de fruits, des restaurants, des coopératives, des distributeurs, se sont saisis avec enthousiasme à la fois de la logique concrète d'évaluation et de pilotage environnemental du Planet-score, mais aussi des résultats car parfois ils permettent d'objectiver des trajectoires d'amélioration sur plusieurs années. Dans tous les cas, le caractère actionnable et accessible de la méthode Planet-score est plébiscité. A suivre au prochain numéro !
En attendant, voici un petit aperçu sur les acteurs de la filière vins et spiritueux, ainsi que ceux de la bière, qui se sont jetés à l'eau depuis cet automne. 

Les premiers vins étiquetés Planet-score 

Vitisphère a réalisé un bel article montrant comment le Planet-score peut aider à faire le clair, au service des engagements des producteurs, des domaines, des coopératives. La filière est affectée à la fois par la déconsommation, et par une défiance accrue sur la sincérité des pratiques mises en avant. Le Planet-score fait le net, sans blabla. Bravo au Domaine d'Exea, qui a ouvert le bal sur les étiquettes de très beaux millésimes, et utilise désormais le Planet-score pour piloter concrètement ses engagements au service de l'environnement.  

Et voici les spiritueux !

Les Alcools Vivant n'ont pas froid aux yeux, et ont décidé d'offrir la transparence environnementale complète avec le Planet-score sur leurs étiquettes. Forte attention à la relocalisation des ingrédients, à la biodiversité, au respect du climat, toutes ces exigences sont rendues visibles sur les magnifiques étiquettes de cette TPE française qui bouge, avec son territoire et ses producteurs-fournisseurs !

Le communiqué de presse est accessible ici, avec une diversité d'étiquettes selon les gammes de spriritueux, quelques marges de progrès identifiées, et une belle capacité à en parler de manière adulte.

Ca bouge du côté bières

Après NINKASI, qui depuis un an déjà offre la transparence Planet-score sur ses créations de brasseur audacieux et engagé, la Brasserie Graphique franchit elle aussi une belle étape, avec une évaluation qui coche toutes les cases. 95% des céréales brassées sont cultivées et maltées en Bretagne sans intrants de synthèse, et 92% des ingrédients sont d’origine Française

Une bière artisanale bretonne à l'image du territoire et des belles énergies qui font bouger les lignes au service du sens et du goût.

Merci à la régie MediaPerformances pour la pédagogie en GMS !

MediaPerformance, régie certifiée BCorp, a décidé de développer la notoriété du Planet-score auprès du grand public dans le cadre de son programme 1% RSE; en lui offrant de la visibilité en GMS. Promesse tenue, avec la diffusion d'un spot de 10 secondes dans plus de 300 super- et hypermarchés Carrefour, Intermarché, Cora, Système U, partout sur le territoire national. Un bel effort des distributeurs également.

Nous venons d'apprendre que MediaPerformance renouvelle son soutien en 2024, avec de nouvelles semaines de diffusion planifiées sur l'année. Très heureux que les lignes bougent !

Cette campagne permet également de faire connaître les étiquettes Planet-score sur 135.000 produits alimentaires grâce à l'application mobile gratuite d'UFC Que Choisir, QuelProduit.

135.000 étiquettes sur l'application mobile d'UFC Que Choisir

DANS LES MEDIA

L'automne a été trop dense pour nous laisser le temps de suivre la revue de presse, mais pour un bon résumé, nous vous invitons à visionner ce reportage récent de France Info TV
Vous pouvez également (re)visionner nos interventions en conférences et webinaires, sur cette page
Pour mémoire, notre méthodologie est accessible publiquement et gratuitement, sur ce lien pour le document de synthèse, et sur cet autre lien pour un replay "pas à pas".

CONTRIBUEZ A LA TRANSPARENCE PLANET-SCORE : FAITES UN DON !

Pour accélérer le déploiement du Planet-Score et le rendre accessible à tous, contribuez en faisant un don sur notre plateforme HelloAsso. Un grand merci à tous ceux qui nous soutiennent depuis le début !
Je fais un don pour soutenir l'indépendance du Planet-Score

Vous pouvez prendre connaissance des newsletters récentes ici : 

octobre 2022 | novembre 2022 | décembre 2022 
| mars 2023 | avril 2023 | septembre 2023

Inscrivez-vous pour recevoir nos prochaines éditions

N’hésitez pas à nous suivre sur LinkedIn, nous postons régulièrement des informations.

Et à visiter notre site web pour toutes les ressources utiles. 

LinkedIn
Site internet
Copyright © 2024 Planet-Score, All rights reserved.
Crédits photos : Planet-score, MediaPerformances, Getty Images, UFC Que Choisir


Planet-Score:
contact@planet-score.org 

Mise à jour des préférences     Se désinscrire